“Nous sommes fières de nous être battues jusqu’au bout
pour notre association, Fibromyalgie France”
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Un an après leur premier témoignage et leur première participation au Raid des Alyzés, l’équipe des Gaz’Elle s’investit cette année encore au profit de l’Association Fibromyalgie France.
Un défi sportif et solidaire pour parler de la fibromyalgie, maladie à laquelle elles sont particulièrement sensibles. Nous retrouvons donc Sandrine, Virginie et Rose-Marie (qui remplace Valérie) quelques jours après leur 2ème Raid des Alyzés, 4 jours d’épreuves sportives intenses.
“Nous avons donné le maximum en pensant à nos mamans respectives souffrant de fibromyalgie, nous nous sommes dit qu’il fallait souffrir un peu pour tous ceux qui souffrent au quotidien.”
Pouvez-vous présenter à nouveau qui vous êtes et votre défi de Raid des Alyzés ?
Deux d’entre nous sont des Alizés de la première édition qui ont très vite eu envie de renouveler cette superbe aventure ! Notre troisième équipière ne pouvant être avec nous cette année a passé le relais à Rose-Marie, la « jeunette » de l’équipe. Notre équipe est donc constituée de Virginie, notre sportive « bio », de Rose-Marie, notre sportive « débutante » et de Sandrine, notre sportive « voyageuse ».
Le raid consiste à enchaîner 4 jours d'épreuves sportives (trail, kayak, VTT, run&bike) en équipe de 3 avec des nuits en bivouac avec un confort très sommaire. Dépassement de soi mais aussi bonne humeur et solidarité sont nos objectifs pour cette aventure. Notre équipe de 3 supers nanas (si, si !) donnera le maximum pour Fibromyalgie France et pour que plus personne ne se dise : « La fibromyalgie ? C’est quoi, la fibromyalgie ? » mais aussi en soutien à nos mamans qui souffrent de cette maladie.
Comment s’est déroulée cette aventure cette année ?
A quelques jours de notre retour du raid, voici quelques mots de notre formidable aventure.
Partagées entre stress et excitation, les yeux encore tout plein de sommeil, nous nous retrouvons à 5h pour prendre notre train direction Orly. Pendant le trajet, nous envisageons toutes les « misères » qui pourraient nous arriver. Notre objectif est seulement de finir toutes les 3 ensemble sans blessure donc a priori pas de pression mais…
A l’aéroport, l’équipe d’organisation nous donne notre enveloppe avec badges, étiquettes, bracelets avec QR code pour les secouristes,… Nous retrouvons des équipes de l’année dernière et faisons connaissance avec les autres. A notre arrivée en Martinique, l’accueil par un groupe de carnaval et le Comité Martiniquais du Tourisme est très chaleureux.
Nous partons ensuite pour notre premier bivouac. Nous sommes encore au sec mais pas pour longtemps ! La boue va vite s’inviter et nous accompagner tout le raid…
Le premier briefing fait monter la pression. Frédéric Gallois, ancien chef du GIGN, annonce que le niveau sera plus élevé qu’en 2015 (1er coup d’œil inquiet de ma sœur) et que, pendant la journée d’acclimatation, nous aurons une première épreuve « apéricube » de kayak pour prendre le matériel en main mais chronométrée quand même ! (2ème coup d’œil inquiet de ma sœur). Fred précise aussi que l’entrée dans le raid se fera vraiment demain soir. (Cette fois, coup d’œil terrifié de ma frangine que nous essayons de rassurer au mieux !).
Sur ces 4 jours d’épreuves, nous enchaînerons kayak, trail de 10km D+500m, kayak encore, trail de 17km D+1000m, 16km de VTT et toujours du kayak (soit 17km au total à ramer !!!). La difficulté des courses et du VTT est majorée par la présence de boue rendant parfois l’avancée très compliquée, certains passages qualifiés de « boucherie » par Christophe Assailly, traileur de haut niveau nécessitent même d’être encordés ! Comment décrire, comment faire comprendre et ressentir ce qui nous traverse dans ces moments-là ? La découverte de paysages magnifiques, la souffrance, l’entraide, la peur de ne pas y arriver, la joie, les doutes,… Toutes ces émotions se succèdent, se mêlent provoquant pleurs ou rires. Et enfin, c’est l’arrivée ! La délivrance, la fierté d’avoir fini ensemble peu importe le classement, le sentiment d’avoir tout donné jusqu’à la nausée… Puis on repart pour l’épreuve suivante.
Sur les bivouacs, la boue (toujours !), l’humidité empêchant linge et chaussures de sécher, la promiscuité, les réveils très matinaux (entre 4 et 5h du matin), l’hygiène sommaire et le fin tapis de sol ne permettent pas un repos réparateur. Heureusement, l’ambiance est au top grâce à notre speaker Steve qui sait parfaitement nous stimuler en musique, renforcer la cohésion du groupe et donner cette impression d’une grande famille : Alizé un jour, Alizé toujours !
Le raid se termine par une soirée blanche où malgré nos bras et nos jambes égratignés et couverts d’hématomes, nos traits un peu tirés, nous sommes 180 belles femmes fières et heureuses. Fières de nous être battues jusqu’au bout pour notre association, Fibromyalgie France, pour nous. Heureuses d’y être parvenues ensemble malgré nos différences mais aussi grâce à elles : une équipe où chacune apporte ses compétences. « On part ensemble, on arrive ensemble ! » Nous avons donné le maximum en pensant à nos mamans respectives souffrant de fibromyalgie, nous nous sommes dit qu’il fallait souffrir un peu pour tous ceux qui souffrent au quotidien.
Nous remercions tous nos sponsors d’avoir rendu cette aventure humaine
et solidaire possible pour nous.
Merci, merci !!!!
Notre blog : http://katjopin37.wixsite.com/leraiddesgazelles
Facebook : Notre raid des Alizés